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Santé et Droits Humains
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4 juillet 2007

Affaire du CHS de Blain

Affaire du CHS de Blain

le Directeur du CHS de Blain (Loire-Atlantique) a du obtempérer à la réquisition des forces de gendarmerie et du Procureur de la République et donner la liste nominative et les coordonnées (adresse et téléphone) des personnes suivies dans l’un des CMP de cet hôpital. Cela s’est passé fin avril, dans le cadre d’une enquête criminelle.
Cette situation a été rendue possible par les différentes lois promulguées ces dernières années, notamment la loi de prévention de la délinquance.

C'est possible à cause de la Lois du code de procédure pénale art 60-1.
Legifrance

Depuis des années des soignants oeuvrent pour que les soins en "santé mentale" soient au service des personnes qui en font la demande. Les soins sont possibles sous le couvert du secret professionnel. La discrétion est essentielle pour établir des relations de confiance et pour proposer aux personnes d'évoluer dans un cadre sécurisant.

Il est inadmissible d'agir de la sorte, même pour une affaire criminelle et je suis en accord avec  l'opposition dont a fait preuve le chef de service qui a refusé d'entrer dans une délation des personnes qui lui font chaque jour confiance dans le processus thérapeutique.
Le CMP est un lieu de soin confidentiel et il doit bénéficier d'une protection totale dans ce sens.
Le soin concerne la possibilité pour une personne d'évoluer, il ne peut pas y avoir un amalgame ou une confusion entre soigner pour favoriser un meilleur état d'être et "soigner" et faire entrer une personne dans un moule sociétal ou qu'un CMP participe à donner des informations pour faciliter la répression des actes répréhensibles certe, mais d'un autre domaine que celui du soin.
Le CMP se situe du coté du soin à la personne dans une relation de confiance mutuelle.

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